ACIS ET GALATEA

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Présentation

Fraichement débarqué en Angleterre après des débuts étincelants en Italie, le jeune Haendel fait la conquête de Londres par son premier opéra Rinaldo. Nous sommes en 1711. Après quelques années de progression dans une carrière qui promet déjà d'être au premier plan de la vie musicale britannique, Haendel connait un succès nouveau en 1717 avec l'interprétation de sa Water Music devant le Roi durant un voyage d'agrément sur la Tamise. Intervient alors un épisode de deux années assez inattendu. Au cours de l'été 1717, Haendel s'attache au Comte de Carnavon, futur Duc de Chandos, richissime aristocrate et mécène fastueux, en tant que compositeur résident composant pour ses chanteurs et son orchestre privé, dans sa somptueuse résidence de Cannons, au nord de Londres. Il y compose les Chandos Anthems, une première version de l'oratorio Esther, des concertos grossos, et le masque Acis and Galatea. Dès 1719 cependant, la gloire le rappelle à Londres, pour la création de la Royal Academy of Music, entreprise dédiée au montage d'opéras au King's Theatre, à laquelle il va donner ses plus belles années de compositeur lyrique. Acis and Galatea, composé sans doute en 1718, est l'une des trois versions du mythe d'Acis et Galatée que mit en musique Haendel. Une première version, en Sérénade Italienne, vit le jour en 1708 à Naples sous le titre Aci, Galatea e Polifemo. Reprenant pour Cannons une partie de la musique de sa première version, Haendel déploie l’œuvre sous un autre jour : le texte cette fois en anglais le met au défi de retrouver les accents de Purcell, et d'exprimer une intrigue dramatique très opératique dans la langue britannique. Cette "pastorale" aux nombreuses imitations de la nature confronte magnifiquement les amours d'Acis et Galatée, à la fureur de Polifème, Dans la paisible Arcadie, la nymphe Galatée se consume d’amour pour le berger Acis. Mais les amants ont à peine le temps d’attiser leur flamme qu’un rival surgit : le cyclope Polyphème. Galatée résiste aux avances du monstre qu’Acis ose défier. Polyphème répond à la bravade des insolents en lançant du haut de sa montagne une pierre sous laquelle périt son adversaire, laissant le chœur et la nymphe à leurs larmes dont naîtra un ruisseau éternel. Duos inspirés, mélodies où l'amour affleure sans cesse, numéros de bravoure du géant déchainé, ont fait de cet Acis en anglais une œuvre à succès, bien au delà de sa création à Cannons. Haendel la reprit sur la fin de sa vie, pour une troisième version, et la postérité lui rendit grâce en jouant souvent ce "semi-opéra" dont la musique est incontestablement du meilleur Haendel : Mozart en fera d'ailleurs une adaptation allemande en 1788, ajoutant cuivres et clarinettes et retravaillant le texte allemand pour le faire coller au lieux à la musique de son illustre prédécesseur ! Pour rendre toute la fraicheur et la vitalité de ce chef d’œuvre pastoral, Robert King est le chef idéal : il a enregistré l’œuvre dès 1990, et l'a interprétée dans de nombreuses tournées. Entouré de chanteurs inspirés, de la jeunesse de Sophie Junker, à la bravoure de Joshua Ellicott et à la basse héroïque de David Wilson-Johnson, Robert King vient renouveler à Versailles son succès obtenu dans deux interprétations mémorables du Messie l'an dernier.
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